Question écrite concernant la situation des demandeurs d’asile logés rue des Palais à Schaerbeek
- de
- Latifa Aït Baala
- à
- Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°945)
Date de réception: 23/11/2022 | Date de publication: 17/01/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 21/12/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
09/12/2022 | Recevable |
Question | A lheure décrire ces lignes, plus de 300 demandeurs dasile sont logés dans un bâtiment de la rue des Palais à Schaerbeek et attendent une solution. Le collectif faisait part au quotidien La Dernière Heure que, chaque jour, de nouvelles personnes continuent darriver dans ce bâtiment. Ces demandeurs dasile souhaitent vous rencontrer, ainsi que la Secrétaire dEtat Nicole de Moor, pour trouver une solution. Voici mes questions :
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Réponse | J’ai l’honneur de vous adresser les éléments de réponse suivants : Je tiens à vous remercier pour cette question, car elle touche un sujet qui me préoccupe particulièrement, les occupations temporaires. Ces occupations offrent un toit à bon nombre de personnes en cette période hivernale difficile et, je vous l’accorde, elles sont loin d’être un idéal, car les conforts que nous prenons pour des acquis n’y sont pas présents. Par ailleurs, elles permettent toutefois aux personnes les plus fragilisées de dormir loin de la rue, qui est encore bien plus difficile à vivre et bien plus dangereuse que ces abris de fortune. En ce qui concerne le bâtiment de la rue des Palais 48, les demandeurs d’asile s’y sont installés, de leur plein gré, sans nous consulter au préalable ni nous demander la permission d’ailleurs. Ils squattent ce logement de manière illégale et, au dernier compte, ils étaient à pas moins de 700 personnes, vivant des difficultés sur le plan social et médical que nous ne pouvons nous imaginer. Nous sommes en contact direct avec les représentants des différentes communautés qui y sont représentées de manière hebdomadaire. En collaboration étroite avec le cabinet de Madame De Moor, nous avons développé un plan d’action médical et nous cherchons des solutions de relogement pour ces personnes, jour après jour. Hélas, nous ne les avons pas encore trouvé. Nous continuons d’œuvrer, sans relâche, avec le gouvernement fédéral, qui est chargé d’assumer l’accueil de ces personnes, car nous sommes pleinement conscients de l’urgence et de l’importance de la situation. C’est ensemble que nous pouvons réussir à surmonter cette crise. La Région à elle seule, malgré tout ce qu’elle a déjà réalisée à ce stade, ne pourra pas venir à bout de cette crise humanitaire. Cela n’empêche que je garde bon espoir que le gouvernement fédéral prendra ses responsabilités jusqu’au bout, tout comme nous ! |