Question écrite concernant la pollution atmosphérique à Bruxelles
- de
- Bertin Mampaka Mankamba
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1545)
Date de réception: 21/09/2023 | Date de publication: 07/11/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 23/24 | Date de réponse: 25/10/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
25/09/2023 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | La lutte contre la pollution atmosphérique est complexe, car de nombreux niveaux de pouvoir et compétences sont concernés. En février, Bruxelles Environnement activait le seuil dinformation et de sensibilisation du plan durgence Pic de pollution en Région bruxelloise afin dinformer la population de la situation de la qualité de lair.
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Réponse | 1. Bruxelles Environnement ne dispose de données que pour les trois dernières années, car les rapports de Google Analytics ont changé depuis lors. Ces chiffres indiquent qu’il y a eu 11.000 utilisateurs au cours de cette période. Le nombre d'utilisateurs actifs reste stable, comme le montrent les tendances des deux dernières années, avec 4.500 utilisateurs en 2021 et 4.200 en 2022. Le temps d'engagement moyen s’élèverait à plus de 10 minutes, ce qui signifierait que les utilisateurs passent du temps à analyser les données mises à leur disposition. Le nombre moyen d’utilisateur par semaine est de l’ordre de 300. Toutefois, ce nombre peut monter à 1.000 lorsque des notifications sont envoyées lors de pics de pollution. 2. Depuis le lancement de l’application Brussels Air en 2018, il n’est plus possible de souscrire à ce service. Les utilisateurs de l’application sont avertis via un système de notification lors des épisodes de pollution. Toutefois, il est toujours possible de s’inscrire à la liste de diffusion par e-mail de la Cellule Interrégionale de l’Environnement (CELINE) depuis le site « qualitedelair.brussels ». À ce jour, cette liste comporte 5.361 inscrits. Au fil des années, le nombre d’abonnés à cette liste ne fait que croître : - 2015 : 1.094 abonnés - 2016 : 1.714 - 2017 : 2.304 - 2018 : 3.042 - 2019 : 3.725 - 2020 : 4.434 - 2021 : 4.676 - 2022 : 5.093 - 2023 : 5.361 Ces chiffres correspondent au nombre d’abonnés cumulés dans les 3 Régions. Il n’est pas possible d’identifier le nombre d’abonnés uniquement en RBC. 3. Bruxelles Environnement ne collecte pas de données démographiques. Il n’y a donc pas de statistiques disponibles concernant l’âge des utilisateurs, leur lieu de résidence ou leur niveau de formation. Les seules données collectées sont la localisation approximative, qui permet notamment de déterminer la localisation par pays. 4. L’application Brussels Air a été mise à jour en mars 2023 suite à une refonte de l’indice de qualité de l’air. En effet, ce dernier a été réajusté en fonction des dernières recommandations de l’OMS émises en septembre 2021. Une révision plus profonde de l’application est prévue, afin de fournir de nouvelles informations utiles pour le public. Plus précisément, dans le cadre d’un projet financé par la Fondation Bloomberg Philanthropies, une modélisation de la qualité de l’air sera mise en œuvre pour produire des cartes de concentration en temps réel sur l’ensemble de la Région bruxelloise, ainsi que des prévisions de qualité de l’air à 48 heures d’échéance. 5. Les concentrations de polluants sont disponibles en temps réel sur les sites web de Bruxelles Environnement (qualitedelair.brussels) et de la Cellule Interrégionale de l’Environnement (irceline.be). L’indice de qualité de l’air est diffusé quotidiennement lors des bulletins météo de la RTBF. Cette diffusion a également lieu sur LN24 et la VRT. Le public est en outre prévenu par l’ensemble des médias lors de chaque pic de pollution, que celui-ci soit dû à des concentrations élevées en particules fines, dioxyde d’azote ou ozone. Des actions de sensibilisation sont menées avec l’aide d’associations environnementales telles que BRAL et les Chercheurs d’Air. Des subventions ont été notamment accordées pour contribuer au développement du réseau secondaire de Bruxelles Environnement et pour sensibiliser les bruxellois à la pollution de l’air. |